Revista Virtual Astro-Lábio de Arte & Literaturas 2ª edição_
Casa e suas adjacências – jardim, muro, mobiliário, caracol, tapete, cozinha, etc.

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DIÁRIO POLIFÔNICO
CASA EM OBRAS

Télégramme:
( 10 grammes pour aujourd'hui )

-Et les rails que je referai: la question de la mobilité.
Nous vivons les heures de la mobilité, des flux de passage, de l'exil nébuleux.
Je m'interroge sur la notion de maison, comme entité unique, lieu de ressourcement.
Je me retrouve à marcher dans le palais des mémoires de toutes les maisons que j'ai habité. Un temps. Deux temps.
Les maisons s'évanouissent et elles deviennent lieux de mémoire, lieux de la mémoire, où il fait bon se balader entre les temps.
Aujourd'hui mes pas se posent sur d'autres maisons, les traverse, et demain, ils les transporteront ailleurs. (Qui veut dire la lune en Amazir).

Ricoché dans la mémoire, mais pierre qui retombe dans le lieu où je me trouve.
Si je pense à LA maison, j'en ai laissé des briques un peu partout sur mes passages, Une pierre fragmentée entre chaque mouvements.
Je pense aussi à Bruce Nawman et à sa pièce " Get out of my head", par laquelle il spatialise l'espace mental, duquel il nous invite à sortir rapidement.
De la maison-mémoire, que m'invite à visiter la question de la mobilité, à la spatialisation de la mémoire.
L'écriture a vécue la question de la spatialisation ( poésie concrète, spatialisme...), les arts plastiques ont vécus les début de l'installation, le cinéma a suivi le même processus. On a spatialisé la 2 d. Mais qu'avons nous fait de l'espace existant?
Des bâtiments qui ne sont plus construit pour durer et qui offrent, cette vision entropique de l'architecture actuelle; G.Matta Clark et les débuts de l'anarchitecture .Robert Smithson du point de vue du paysage. Des paysages perçus en mouvement. Des constructions sans durée. Des villes-mouvantes aux terrains vagues florissants. Des sculptures qui introduisent la fusion des plans. Qui danses dans la fixité.
Au travers tous ces flux, ceux du monde et ceux de nos corps au quotidien, l'idée de la maison appelle l'idée du point fixe, peut être du point de fuite. Celui à partir de quoi l'équilibre se crée.
Mais lorsqu'on multiplie les points fixes dans le champs, la perspective vibre. Et pourtant de nouveaux équilibres se dessinent à mesure. Des équilibres en mouvement, des équilibres en vibration. Purs flux.
Je pense à la maison-mémoire. Aux maisons de mémoires "volontaires" qui m'ont permis d'archiver, de collectionner des mémoires "involontaires", à la base de tout acte créatif.

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